lundi 18 juin 2018

" Si un fantôme dort dans son crâne, est-ce qu'il ne faut pas le laisser enfermé dans son cachot, pour toujours ? "


Maman a tort
Michel Bussi
Edition Pocket
543 pages


Résumé :

Quand Malone, du haut de ses trois ans et demi, affirme que sa maman n’est pas sa vraie maman, même si cela semble impossible, Vasile, psychologue scolaire, le croit. Il est le seul… Il doit agir vite. Découvrir la vérité cachée. Trouver de l’aide. Celle de la commandante Marianne Augresse par exemple. Car déjà les souvenirs de Malone s’effacent. Ils ne tiennent plus qu’à un fil, qu’à des bouts de souvenirs, qu’aux conversations qu’il entretient avec Gouti, sa peluche. Le compte à rebours a commencé. Avant que tout bascule. Que l’engrenage se déclenche. Que les masques tombent. Qui est Malone ?


Mon avis :


Maman a tort est mon deuxième roman de cet auteur, j'avais lu Un avion sans elle que j'avais vraiment adoré. C'est donc sans appréhension que j'ai commencé celui-ci et confirme l'idée que j'avais déjà à la fin du premier que j'ai lu : je vais lire tous les Bussi !

J'ai adoré, tout y est, une histoire originale, une bonne intrigue.
J'ai beaucoup aimé suivre les personnages, Vasile croit quand Malone lui dit que sa maman n'est pas sa vraie maman. Il va faire appel à Marianne Augresse, commandante, en espérant qu'elle acceptera de l'aider à découvrir qui est la mère de cet enfant. L'histoire est complètement folle, certes, mais elle marche totalement très prenante, au fil des pages la lecture devient de plus en plus addictive, l'intrigue est de plus en plus présente puis l'envie de savoir augmente à chaque chapitre. Michel Bussi m'a emporté une fois de plus dans son histoire. De super personnages on s'y attache très facilement, une fin à la hauteur de mes espérances, je n'ai rien vu venir.



✰✰✰✰

Vous avez lu ce livre ? D'autres livres de l'auteur ?

vendredi 15 juin 2018

" Avoir une sœur jumelle, c'était l'assurance d'avoir en permanence sa sentinelle personnelle, son propre garde du corps. D'avoir comme un meilleur ami greffé dans les gênes. "


Fangirl
De Rainbow Rowell
Castelmore
508 pages

Résumé :

Cath et Wren sont des jumelles inséparables. Fans de Simon Show, elles passent leur temps sur les forums consacrés à l’auteur. Mais la passion de Cath a tellement pris le pas sur sa vie que Wren lui annonce l’impensable : cette année, à la fac, elles feront chambre à part. L’une est prête à renoncer à ses rêves pour profiter dignement des joies de la vie estudiantine. L’autre est soudain projetée dans un univers hostile dans lequel tout le monde - ses profs, sa famille et sa colocataire - méprise la fan-fiction. C’est alors qu’elle tombe sous le charme d’un obsédé de la littérature

Mon avis :

En mai j'ai lu Fangirl de Rainbow Rowell, ça faisait bien trop longtemps qu'il traînait dans ma PAL j'ai donc décidé de le lire.
Nous suivons Cath et Wren des jumelles, mais nous n'avons que le point de vue de Cath. Toutes deux rentrent à la fac et Wren annonce déjà la couleur à sa sœur : elles ne seront pas dans la même chambre. Pour Cath c'est la catastrophe, déjà qu'elle préfèrerait rester chez elle, elle n'aura même pas sa sœur et avec qui va-t-elle parler de Simon Show ?

Ce n'est pas du tout le genre de livre que je lis d'habitude, mais l'histoire de départ est plutôt sympa, des jumelles: Cath jeune fille très discrète qui écrit une fan fiction de sa saga préférée " Simon Show ". Elle est mal à l'aise de se retrouver au milieu de tous ses étudiants. Wren, par contre cette rentrée à la fac est un moyen de commencer une nouvelle vie, se faire des nouveaux ami, vivre sa vie d'étudiante à fond. J'ai bien aimé suivre la rentrée de Cath, suivre son adaptation au fil des jours, mais après ça je me suis plutôt ennuyé, certains passages étaient longs, j'ai trouvé que c'était trop centré sur la fan fic' de Simon Show puis je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages. Je n'ai pas trop accroché avec Cath même si j'ai beaucoup aimé sa passion pour l'écriture, elle ne m'a pas plus touchée que ça et par moments je levais les yeux au ciel de ces réactions. Par contre, j'ai adoré Reagan sa colocataire elle n'est pas très souvent présente, mais malgré ça j'ai complètement accroché.

Malgré ces points négatifs j'ai passé un bon moment grâce aussi par l'entourage de Cath : son père, Reagan, Lévy et Wren. L'écriture est agréable est très facile à lire. Une histoire plutôt douces, mais j'en ressors malgré tout assez mitigé, j'en attendais surement trop, où j'y suis passé complètement à côté...

✰✰✰✰✰

Vous avez lu ce livre ? Qu'en avez-vous pensé ?


jeudi 7 juin 2018

Quelqu'un m'a dit que le mal peut toujours être prouvé. Le bien, jamais. Parce que le mal laisse des traces sur son passage. Tandis que le bien, on ne peut qu'en témoigner.


Le chuchoteur 
Donato Carrisi 

Edition Le livre de poche
569 pages

Résumé :

Cinq petites filles ont disparu.
Cinq petites fosses ont été creusées dans la clairière.
Au fond de chacune, un petit bras, le gauche.

Depuis qu'ils enquêtent sur les rapts des fillettes, le criminologue Goran Gavila et son équipe d'agents spéciaux ont l'impression d'être manipulés. Chaque découverte macabre, chaque indice les mènent à des assassins différents. La découverte d'un sixième bras, dans la clairière, appartenant à une victime inconnue, les convainc d'appeler en renfort Mila Vasquez, experte dans les affaires d'enlèvement. Dans le huis clos d'un appartement spartiate converti en QG, Gavila et ses agents vont échafauder une théorie à laquelle nul ne veut croire : tous les meurtres sont liés, le vrai coupable est ailleurs.
Quand on tue des enfants, Dieu se tait, et le diable murmure...

Mon avis :

Ce livre j'en avais beaucoup entendu parler, le résumé me tenter vraiment beaucoup et au fond je savais qu'il allait me plaire. J'aime de plus en plus les thrillers un peu angoissant et il m'a complètement conquise.

Nous suivons Mila, experte dans les enlèvements d'enfants qui est envoyée pour une affaire de fillette dont on a retrouvé que les bras gauches. Elle fait équipe avec des policiers et un criminologue Goran Gavila qui apporte son aide a l'affaire.
J'ai été engloutie dans l'histoire l'auteur nous entraines avec lui et nous donne l'impression d'être dans l'enquête. Il nous mène par le bout du nez et j'ai adoré ça.
Les personnages sont tellement bons, mention spéciale pour Goran Gavila que j'ai trouvé vrai, intelligent, investi et sensible j'avais la sensation de le connaître, Mila aussi est très attachante même si elle est de nature froide je l'est beaucoup aimée.

L'écriture est vraiment très agréable, le livres contient plus de 500 pages et je n'aie rien vu défiler, l'écriture nous prend et ne nous lâche plus jusqu'à la fin. Et d'ailleurs quelle fin, elle m'a bluffée pourtant j'avais mes petites idées, mais trop de rebondissements et de révélations que je n'avais vraiment, mais vraiment pas vu venir. J'ai tout aimé dans ce livre, l'écriture, l'histoire, les personnages, l'ambiance. Un coup de cœur !!
C'était mon premier roman de Carrisi, mais surement pas le dernier.

Vous avez lu ce livre ?



mardi 1 mai 2018

Bilan Avril 2018


On ce retrouve pour le bilan d'Avril, de bonnes lectures dans l'ensemble et une déception !
Au total 6 livres dont 2 ebook :

1. La fille d'avant de J.P Delaney ( la chronique ici ) 
2. La couleurs des sentiments de Kathryn Stockett ( la chronique ici )
_____Coup de cœur
3. Le pacte d'Emma de Nine Gorman ( la chronique ici )
4. Driven, tome 2 de Kay Bromberg
_____Deception
5. Le chuchoteur de Donato Carrisi ( la chronique ici )
_____Coup de cœur
6. Code 93 de Olivier Norek

J'ai du retard dans mes chroniques, mais je compte m'y mettre d'ici la fin de la semaine.

Et vous votre bilan d'Avril ? 
Des bonnes lectures ? Des déceptions ?

dimanche 29 avril 2018

"J'ai envie de crier assez fort pour que Baby Girl m'entende, de crier que sale, c'est pas une couleur, que les maladies, c'est pas les Noirs. Je voudrais empêcher que le moment arrive - comme il arrive dans la vie de tout enfant blanc - où elle va se mettre à penser que les Noirs sont moins bien que les Blancs."


La couleur des sentiments 
Kathryn Stockett
Edition Jacqueline Chambon
526 pages

Résumé :

Chez les Blancs de Jackson, Mississippi, ce sont les Noires qui font le ménage, la cuisine, et qui s'occupent des enfants. On est en 1962, les lois raciales font autorité. En quarante ans de service, Aibileen a appris à tenir sa langue. L'insolente Minny, sa meilleure amie, vient tout juste de se faire renvoyer. Si les choses s'enveniment, elle devra chercher du travail dans une autre ville. Peut-être même s'exiler dans un autre Etat, comme Constantine, qu'on n'a plus revue ici depuis que, pour des raisons inavouables, les Phelan l'ont congédiée.
Mais Skeeter, la fille des Phelan, n'est pas comme les autres. De retour à Jackson au terme de ses études, elle s'acharne à découvrir pourquoi Constantine, qui l'a élevée avec amour pendant vingt-deux ans, est partie sans même laisser un mot.
Une jeune bourgeoise blanche et deux bonnes noires. Personne ne croirait à leur amitié; moins encore la toléreraient. Pourtant, poussées par une sourde envie de changer les choses, malgré la peur, elles vont unir leurs destins, et en grand secret écrire une histoire bouleversante.

Mon avis :

Depuis un moment je voulais vraiment lire ce livre, je voyais beaucoup de bons avis et le sujet était très intéressant. LA CLAQUE !!!
J'ai adoré ce livre, il est puissant, l'auteure raconte le quotidien des femmes de couleurs qui sont les bonnes des femmes blanches de Jackson. Elle nous décrit parfaitement leurs souffrances, leurs pensées, cette façon d'être traités par ces femmes blanches égoïstes, racistes à déborder et pourtant... c'est leurs bonnes qui éduquent leurs enfants, préparent leurs repas, lavent leurs linges et j'en passe.
Le livre m'a engloutie tout entière. Les personnages sont excellents, tellement vrais, coup de cœur pour celui de Minny.
Nous suivons principalement trois femmes, Aibileen et Minny deux bonnes de Jackson et Skeeter une femme blanche, trois caractères et vies différentes, mais unies pour le même but.

Aibileen est très discrète, elle vit seule. Elle s'occupe de la maison, mais plus particulièrement elle élève les enfants des blancs apporte tout l'amour qu'elle peut et essaye de les faires grandir dans la tolérance même si elle sait très bien que quand ils grandiront ils penseront comme leurs parents.
Minny elle, possède un caractère bien trempée, les blancs ne sont pas ses amis et elle ne se laisse pas marcher sur les pieds, elle n'a pas sa langue dans sa poche ce qui va lui coutait une place. 
Pour finir Skeeter la jeune femme blanche qui ne pense pas comme toutes ces amies, qui a du mal à se faire une place à son retour de l'université, mais s'intègre malgré tout, faisant partie d'un club elle n'a pas trop le choix. Elle souffre du départ silencieux de sa bonne Constantine qui l'a élevé et qu'elle considère comme sa deuxième mère. 

Certaines paroles et pensées des femmes blanches m'on choquée, tellement de lois contre les personnes de couleurs, magasins pour les noirs, rues pour les noirs et j'en passe, alors qu'elles travaillent toutes pour des blancs c'est hallucinant, un sujet pas si vieux que ça, le récit ce passe en 1962 et le décalage à nos jours est énorme, même si ce n'est pas parfait.

L'écriture est très agréable et nous transportes dans le quotidien de ces femmes tellement bien qu'on a l'impression d'être à leurs côtés.
Un livre que tout le monde devrait lire au moins une fois, nous sommes tous égaux on a la même couleur de sang, nous avons les mêmes souffrances, les mêmes moments de bonheur...


" J'ai envie de crier assez fort pour que Baby Girl m'entende, de crier que sale, c'est pas une couleur, que les maladies, c'est pas les Noirs. Je voudrais empêcher que le moment arrive - comme il arrive dans la vie de tout enfant blanc - où elle va se mettre à penser que les Noirs sont moins bien que les Blancs. "








Article du challenge ici

dimanche 15 avril 2018

" On ne vit qu'une fois Emma. N'étouffe pas tes sentiments, vis les choses intensément. "

Le pacte d'Emma
Nine Gorman
Edition Albin Michel (jeunesse)
395 pages

Résumé :

Emma, 21 ans est atteinte du syndrome de Beckyngton, une maladie neurodégénérative. Elle est pourtant bien décidée à profiter des dernières années de sa vie, alors elle se rend à New York où elle trouve un poste auprès du directeur d'un groupe prestigieux : Anderson Corp. Cette rencontre bouleverse sa vie, mais Emma ne sait pas si elle peut faire totalement confiance à cet homme.

Mon avis :

J'ai tellement vu ce livre passé sur les réseaux sociaux que je m'y suis intéressée, le résumé me tenter bien j'aime bien les histoires de vampires même si aujourd'hui je trouve que pas beaucoup arrivent à se démarquer, j'ai quand même voulu tenter celui là et j'en ressors plutôt contente.

Nous suivons Emma atteinte du syndrome de Beckyngton, elle le sait, elle va mourir. Elle a décidé de finir ces jours à New York, accompagné de son frère qui ne veut pas la laisser seule. Emma trouve un poste dans un grand groupe, fait des connaissances et profite des derniers instants de sa vie.
J'ai vraiment bien aimé cette lecture, c'est une bonne surprise pour moi, je n'ai pas vraiment eu la sensation de lire un copié collé pendant ma lecture et ça j'ai vraiment apprécié. Oui il y a quelques clichés, des très gros même, j'avais entendu dire que ça ressemblait a Twilight, mais vu que je n'ai pas lu les livres et pas vu les films, moi je dirais qu'à certains moments ça me faisait penser à la série Vampires diaries et les romans de 50 nuances de grey, mais malgré ça j'ai dévoré le livre en deux jours, donc c'est que ce n'est pas si mal. x)
Au niveau des personnages j'ai adoré Nathan, Matthew ainsi que Jonathan le frère d'Emma, mais il est moins présent que les autres dans le livre, pour le reste c'est sans plus. Je ne me suis pas du tout attacher à Emma, trop nunuche pour moi je crois puis parfois elle m'a plusieurs fois agacé...

Le gros point positif c'est que l'auteure sait comment nous maintenir, la lecture est vraiment addictive, ce n'était pas facile de s'arrêter de lire. Les pages tournent seules, tout s'enchaîne assez vite, il manque pas mal de description dans les scènes mais bon, ça ne m'a pas forcement dérangé puisque c'est ça qui rendait la lecture rythmée et rapide.

Je ne m'attendais pas à ce dénouement quand les révélations arrivent je suis restée bouche bée, la fin est assez surprenante et je pense que grâce à ça je lirais le tome deux.


" Si mourir consumée par le feu ressemble à cela, j'aimerais devenir cendre un peu plus chaque jour. "

dimanche 8 avril 2018

" Les gens aiment employer l'expression "passer l'éponge". Mais cela ne suffit pas, il faut changer d'ardoise. L'ancienne conserve les traces de tout ce qui y a été écrit. "

La fille d'avant
J.P Delaney
Edition Mazarine
428 pages

Résumé :

C’est sans doute la chance de sa vie : Jane va pouvoir emménager dans une maison ultra-moderne dessinée par un architecte énigmatique… avant de découvrir que la locataire précédente, Emma, a connu une fin aussi mystérieuse que prématurée. À mesure que les retournements de situation prennent le lecteur au dépourvu, le passé d’Emma et le présent de Jane se trouvent inextricablement liés dans ce récit hitchcockien, saisissant et envoûtant, qui nous emmène dans les recoins les plus obscurs de l’obsession.

Mon avis :


Dans ce livre nous suivons Emma " la fille d'avant " et Jane toutes deux habitants dans la même maison à des périodes différentes. Elles sont conquises par One Folgate Street la maison conçue par le célèbre architecte Edward Monkford, mais pour y rentrer il faut répondre à un questionnaire très bizarre fournir des photos, un entretien et attendre le choix du propriétaire, beaucoup de règle doivent être acceptées par le locataire et surtout respectées.

J'ai bien aimé suivre Jane, son histoire est touchante. En plein deuil elle espère que cette maison sera l'occasion d'un nouveau départ, d'un avenir peut-être heureux. Elle apprend quelques temps plus tard qu'Emma l'ancienne locataire de la maison qui vivait avec son petit ami Simon est morte dans cette maison dans des conditions très mystérieuses. 
Nous suivons également Emma peu avant sa mort, à son emménagement cette maison est pour elle sa forteresse, elle s'y sent en sécurité et espère elle aussi un nouveau départ.

L'ambiance du thriller est pesante, sombre, les chapitres sont courts est l'histoire me montait en angoisse doucement très doucement, parfois peut-être trop ? Mais en tout cas je n'ai pas vu le temps passé, l'écriture y est aussi pour quelque chose, certes simple, mais très fluide et agréable à lire, l'auteur garde notre attention jusqu'à la fin.
Proche du dénouement je ne savais plus où donner de la tête, j'ai pensé à plusieurs scénarios sauf celui que l'auteur a écrit, je n'ai pas vu venir la fin j'ai été prise par surprise c'est ce que j'attends d'un thriller et pour moi la promesse est respectée.
Pour finir, c'était une bonne lecture accompagnée de bons personnages malgré quelques petits passages long ( assez peu quand même ) mais nécessaire pour l'ambiance du livre on arrive facilement à passer au-dessus et d'être englouti dans le mystère qu'est One Forlgate Street.


" Nous sommes tous coupables de répéter les mêmes phrases, d'employer les mêmes raccourcis linguistiques. Nous racontons tous les mêmes anecdotes à des personnes différentes, parfois aux mêmes personnes, souvent avec les mêmes mots. Qui ne se répète pas de temps en temps ? "Compulsion de répétition". N'est-ce pas un terme pédant pour dire que nous sommes des êtres d'habitude ?  "