lundi 14 janvier 2019

"Une douleur nouvelle agissait sur elle comme une sorte d'antidote. Elle devenait combative, déterminée, comme une personne qui sait qu'elle va se noyer, mais qui, malgré elle, remue bras et jambes pour rester à la surface. "


L'amie prodigieuse, Tome 4 : 
L'enfant perdue
Elena Ferrante
Editions Folio
640 pages


Voilà que je termine L'amie prodigieuse qui m'a suivi un bon bout de temps ! C'est avec un petit pincement au coeur que je quitte Elena et Lila, j'ai adoré accompagner nos personnages de l'enfance à la vieillesse.
Le premier tome était pour ma part assez long, surtout le début puis, à partir du deuxième j'ai vraiment été happée par les filles, leurs vies, leurs choix, leurs souffrances, leurs évolutions...
J'ai aimé l'amitié complexe qui lie nos deux protagonistes, j'ai aimé les moments qu'elles passaient ensemble même si ce n'était pas toujours serein. J'ai autant adoré que détester Lila ainsi qu'Elena à différents moments de leurs vies. Lila est une personne très spéciale et très mystérieuse, même en finissant la saga elle reste pour moi un grand mystère et je ne sais pas ce qui avait au plus profond de sa tête. Elle m'a fait passer par toutes les émotions : colère, amour, admiration, incompréhension et j'en passe, mais je l'ai beaucoup apprécié aussi. Elena aussi m'en a fait voir mais, en grande partie elle m'a beaucoup touché. Dans les premiers chapitres du quatrième tome j'avoue qu'elle m'a assez agacée et j'avais envie de la secouer.
Dans ce dernier tome le temps défile, au début elles ont 40 ans à la fin elles ont plus de 60 ans, c'est un livre sur la maturité, l'acceptation, le regard en arrière.

Elena nous raconte beaucoup d'évènements comme la politique, les trafics dans ces années-là puis le tremblement de terre qui a eu lieu en 1980. Un livre vrai, sincère peut-être un peu autobiographique ? Je n'en sais rien mais, c'est l'impression que me donne cette saga entière.

En ce qui concerne la fin, je n'arrive pas à savoir ce que j'en pense, d'un côté elle m'étonne et d'un autre non. Vu la complexité de leur amitié cette fin ne me surprend pas et colle complètement avec le reste de la saga, c'est cohérent et je ne m'y attendais pas. Mais, j'aurais peut-être voulu autre chose ou avec peut-être un peu plus d'informations, oui voilà, une fin un peu plus détaillée. Ça sera mon seul petit reproche et encore, comme je dis plus haut cette fin est bien et cohérente avec l'histoire et les personnages, j'en voulais juste un peu plus.

Un bon livre que je trouve super bien traduit, on découvre un pays qu'on ne connaissait pas sous cet angle, des personnages très caractéristiques et attachants. Une jolie saga, qui restera pas mal de temps dans ma tête.

4/5


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Je vous laisse avec le résumé du premier tome :

Naples, fin des années cinquante. Deux amies, Elena et Lila, vivent dans un quartier défavorisé de la ville, leurs familles sont pauvres et, bien qu'elles soient douées pour les études, ce n'est pas la voie qui leur est promise. Lila, la surdouée, abandonne rapidement l'école pour travailler avec son père et son frère dans leur échoppe de cordonnier. En revanche, Elena est soutenue par son institutrice, qui pousse ses parents à l'envoyer au collège puis, plus tard, au lycée, comme les enfants des Carracci et des Sarratore, des familles plus aisées qui peuvent se le permettre.
Durant cette période, les deux jeunes filles se transforment physiquement et psychologiquement, s'entraident ou s'en prennent l'une à l'autre. Leurs chemins parfois se croisent et d'autres fois s'écartent, avec pour toile de fond une Naples sombre mais en ébullition, violente et dure. Des chemins qui les conduiront, après le passage par l'adolescence, à l'aube de l'âge adulte, non sans ruptures ni souffrances.
Formidable voyage dans Naples et dans l'Italie du boom économique, L'amie prodigieuse trace le portrait de deux héroïnes inoubliables, qu'Elena Ferrante traque avec passion et tendresse jusqu'au plus profond de leur âme.






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