dimanche 29 avril 2018

"J'ai envie de crier assez fort pour que Baby Girl m'entende, de crier que sale, c'est pas une couleur, que les maladies, c'est pas les Noirs. Je voudrais empêcher que le moment arrive - comme il arrive dans la vie de tout enfant blanc - où elle va se mettre à penser que les Noirs sont moins bien que les Blancs."


La couleur des sentiments 
Kathryn Stockett
Edition Jacqueline Chambon
526 pages

Résumé :

Chez les Blancs de Jackson, Mississippi, ce sont les Noires qui font le ménage, la cuisine, et qui s'occupent des enfants. On est en 1962, les lois raciales font autorité. En quarante ans de service, Aibileen a appris à tenir sa langue. L'insolente Minny, sa meilleure amie, vient tout juste de se faire renvoyer. Si les choses s'enveniment, elle devra chercher du travail dans une autre ville. Peut-être même s'exiler dans un autre Etat, comme Constantine, qu'on n'a plus revue ici depuis que, pour des raisons inavouables, les Phelan l'ont congédiée.
Mais Skeeter, la fille des Phelan, n'est pas comme les autres. De retour à Jackson au terme de ses études, elle s'acharne à découvrir pourquoi Constantine, qui l'a élevée avec amour pendant vingt-deux ans, est partie sans même laisser un mot.
Une jeune bourgeoise blanche et deux bonnes noires. Personne ne croirait à leur amitié; moins encore la toléreraient. Pourtant, poussées par une sourde envie de changer les choses, malgré la peur, elles vont unir leurs destins, et en grand secret écrire une histoire bouleversante.

Mon avis :

Depuis un moment je voulais vraiment lire ce livre, je voyais beaucoup de bons avis et le sujet était très intéressant. LA CLAQUE !!!
J'ai adoré ce livre, il est puissant, l'auteure raconte le quotidien des femmes de couleurs qui sont les bonnes des femmes blanches de Jackson. Elle nous décrit parfaitement leurs souffrances, leurs pensées, cette façon d'être traités par ces femmes blanches égoïstes, racistes à déborder et pourtant... c'est leurs bonnes qui éduquent leurs enfants, préparent leurs repas, lavent leurs linges et j'en passe.
Le livre m'a engloutie tout entière. Les personnages sont excellents, tellement vrais, coup de cœur pour celui de Minny.
Nous suivons principalement trois femmes, Aibileen et Minny deux bonnes de Jackson et Skeeter une femme blanche, trois caractères et vies différentes, mais unies pour le même but.

Aibileen est très discrète, elle vit seule. Elle s'occupe de la maison, mais plus particulièrement elle élève les enfants des blancs apporte tout l'amour qu'elle peut et essaye de les faires grandir dans la tolérance même si elle sait très bien que quand ils grandiront ils penseront comme leurs parents.
Minny elle, possède un caractère bien trempée, les blancs ne sont pas ses amis et elle ne se laisse pas marcher sur les pieds, elle n'a pas sa langue dans sa poche ce qui va lui coutait une place. 
Pour finir Skeeter la jeune femme blanche qui ne pense pas comme toutes ces amies, qui a du mal à se faire une place à son retour de l'université, mais s'intègre malgré tout, faisant partie d'un club elle n'a pas trop le choix. Elle souffre du départ silencieux de sa bonne Constantine qui l'a élevé et qu'elle considère comme sa deuxième mère. 

Certaines paroles et pensées des femmes blanches m'on choquée, tellement de lois contre les personnes de couleurs, magasins pour les noirs, rues pour les noirs et j'en passe, alors qu'elles travaillent toutes pour des blancs c'est hallucinant, un sujet pas si vieux que ça, le récit ce passe en 1962 et le décalage à nos jours est énorme, même si ce n'est pas parfait.

L'écriture est très agréable et nous transportes dans le quotidien de ces femmes tellement bien qu'on a l'impression d'être à leurs côtés.
Un livre que tout le monde devrait lire au moins une fois, nous sommes tous égaux on a la même couleur de sang, nous avons les mêmes souffrances, les mêmes moments de bonheur...


" J'ai envie de crier assez fort pour que Baby Girl m'entende, de crier que sale, c'est pas une couleur, que les maladies, c'est pas les Noirs. Je voudrais empêcher que le moment arrive - comme il arrive dans la vie de tout enfant blanc - où elle va se mettre à penser que les Noirs sont moins bien que les Blancs. "








Article du challenge ici

dimanche 15 avril 2018

" On ne vit qu'une fois Emma. N'étouffe pas tes sentiments, vis les choses intensément. "

Le pacte d'Emma
Nine Gorman
Edition Albin Michel (jeunesse)
395 pages

Résumé :

Emma, 21 ans est atteinte du syndrome de Beckyngton, une maladie neurodégénérative. Elle est pourtant bien décidée à profiter des dernières années de sa vie, alors elle se rend à New York où elle trouve un poste auprès du directeur d'un groupe prestigieux : Anderson Corp. Cette rencontre bouleverse sa vie, mais Emma ne sait pas si elle peut faire totalement confiance à cet homme.

Mon avis :

J'ai tellement vu ce livre passé sur les réseaux sociaux que je m'y suis intéressée, le résumé me tenter bien j'aime bien les histoires de vampires même si aujourd'hui je trouve que pas beaucoup arrivent à se démarquer, j'ai quand même voulu tenter celui là et j'en ressors plutôt contente.

Nous suivons Emma atteinte du syndrome de Beckyngton, elle le sait, elle va mourir. Elle a décidé de finir ces jours à New York, accompagné de son frère qui ne veut pas la laisser seule. Emma trouve un poste dans un grand groupe, fait des connaissances et profite des derniers instants de sa vie.
J'ai vraiment bien aimé cette lecture, c'est une bonne surprise pour moi, je n'ai pas vraiment eu la sensation de lire un copié collé pendant ma lecture et ça j'ai vraiment apprécié. Oui il y a quelques clichés, des très gros même, j'avais entendu dire que ça ressemblait a Twilight, mais vu que je n'ai pas lu les livres et pas vu les films, moi je dirais qu'à certains moments ça me faisait penser à la série Vampires diaries et les romans de 50 nuances de grey, mais malgré ça j'ai dévoré le livre en deux jours, donc c'est que ce n'est pas si mal. x)
Au niveau des personnages j'ai adoré Nathan, Matthew ainsi que Jonathan le frère d'Emma, mais il est moins présent que les autres dans le livre, pour le reste c'est sans plus. Je ne me suis pas du tout attacher à Emma, trop nunuche pour moi je crois puis parfois elle m'a plusieurs fois agacé...

Le gros point positif c'est que l'auteure sait comment nous maintenir, la lecture est vraiment addictive, ce n'était pas facile de s'arrêter de lire. Les pages tournent seules, tout s'enchaîne assez vite, il manque pas mal de description dans les scènes mais bon, ça ne m'a pas forcement dérangé puisque c'est ça qui rendait la lecture rythmée et rapide.

Je ne m'attendais pas à ce dénouement quand les révélations arrivent je suis restée bouche bée, la fin est assez surprenante et je pense que grâce à ça je lirais le tome deux.


" Si mourir consumée par le feu ressemble à cela, j'aimerais devenir cendre un peu plus chaque jour. "

dimanche 8 avril 2018

" Les gens aiment employer l'expression "passer l'éponge". Mais cela ne suffit pas, il faut changer d'ardoise. L'ancienne conserve les traces de tout ce qui y a été écrit. "

La fille d'avant
J.P Delaney
Edition Mazarine
428 pages

Résumé :

C’est sans doute la chance de sa vie : Jane va pouvoir emménager dans une maison ultra-moderne dessinée par un architecte énigmatique… avant de découvrir que la locataire précédente, Emma, a connu une fin aussi mystérieuse que prématurée. À mesure que les retournements de situation prennent le lecteur au dépourvu, le passé d’Emma et le présent de Jane se trouvent inextricablement liés dans ce récit hitchcockien, saisissant et envoûtant, qui nous emmène dans les recoins les plus obscurs de l’obsession.

Mon avis :


Dans ce livre nous suivons Emma " la fille d'avant " et Jane toutes deux habitants dans la même maison à des périodes différentes. Elles sont conquises par One Folgate Street la maison conçue par le célèbre architecte Edward Monkford, mais pour y rentrer il faut répondre à un questionnaire très bizarre fournir des photos, un entretien et attendre le choix du propriétaire, beaucoup de règle doivent être acceptées par le locataire et surtout respectées.

J'ai bien aimé suivre Jane, son histoire est touchante. En plein deuil elle espère que cette maison sera l'occasion d'un nouveau départ, d'un avenir peut-être heureux. Elle apprend quelques temps plus tard qu'Emma l'ancienne locataire de la maison qui vivait avec son petit ami Simon est morte dans cette maison dans des conditions très mystérieuses. 
Nous suivons également Emma peu avant sa mort, à son emménagement cette maison est pour elle sa forteresse, elle s'y sent en sécurité et espère elle aussi un nouveau départ.

L'ambiance du thriller est pesante, sombre, les chapitres sont courts est l'histoire me montait en angoisse doucement très doucement, parfois peut-être trop ? Mais en tout cas je n'ai pas vu le temps passé, l'écriture y est aussi pour quelque chose, certes simple, mais très fluide et agréable à lire, l'auteur garde notre attention jusqu'à la fin.
Proche du dénouement je ne savais plus où donner de la tête, j'ai pensé à plusieurs scénarios sauf celui que l'auteur a écrit, je n'ai pas vu venir la fin j'ai été prise par surprise c'est ce que j'attends d'un thriller et pour moi la promesse est respectée.
Pour finir, c'était une bonne lecture accompagnée de bons personnages malgré quelques petits passages long ( assez peu quand même ) mais nécessaire pour l'ambiance du livre on arrive facilement à passer au-dessus et d'être englouti dans le mystère qu'est One Forlgate Street.


" Nous sommes tous coupables de répéter les mêmes phrases, d'employer les mêmes raccourcis linguistiques. Nous racontons tous les mêmes anecdotes à des personnes différentes, parfois aux mêmes personnes, souvent avec les mêmes mots. Qui ne se répète pas de temps en temps ? "Compulsion de répétition". N'est-ce pas un terme pédant pour dire que nous sommes des êtres d'habitude ?  "

vendredi 6 avril 2018

" On a jamais le bon âge, de toute façon. On passe son enfance à trouver qu'on est trop jeune et le reste de sa vie qu'on est trop vieux. "




Là où tu iras j'irai
Marie Vareille
Edition Mazarine
358 pages


Résumé :


Isabelle a 32 ans, un chihuahua nain prénommé Woody-Allen et une carrière d’actrice comparable à celle du Titanic : prometteuse en théorie, catastrophique en pratique.
Le jour où elle refuse la demande en mariage de l’homme qu’elle aime, sous prétexte qu’elle ne veut pas d’enfant, elle se retrouve à la rue, avec pour toute fortune vingt-quatre euros sur son compte en banque. Elle est alors forcée d’accepter le seul travail qu’on lui propose : utiliser ses talents de comédienne pour séduire Jan Kozlowski, un jeune veuf sur le point de se remarier.
La voilà donc partie en Italie, dans la maison de vacances de la richissime et déjantée famille Kozlowski. Seule ombre aux deux semaines de dolce vita qui se profilent : pour exécuter en toute discrétion sa mission « séduction », Isabelle devra jouer le rôle de l’irréprochable nanny anglaise de Nicolas, 8 ans, qui n’a pas prononcé un seul mot depuis la mort de sa mère cinq ans plus tôt. Isabelle est bien loin d’imaginer à quel point cette rencontre improbable avec ce petit garçon blessé par la vie va bouleverser sa vision du monde.
Une comédie pétillante, pleine d’humour et d’émotions.

Mon avis :

Marie Vareille est une auteure que j'aime beaucoup, j'avais adoré Ma vie, mon ex et autres calamités et Je peux très bien me passer de toi, c'est donc les yeux fermés que j'ai commencé " Là où tu iras j'irai ". Une fois de plus ça à marché avec moi.

Nous suivons Isabelle, une jeune femme dans la trentaine, immature qui se retrouve fauché et bientôt sans appartement, elle accepte une proposition grotesque de se rendre en Italie et d'être nounou de trois enfants et en même temps séduire Jan qui va bientôt se remarier. Isabelle n'a pas d'enfant, d'ailleurs elle n'en veut pas et se demande comment elle va bien pouvoir faire !

L'histoire est très originale, l'écriture est fluide et rythmée, des situations très drôles et de très bons personnages.
J'ai adoré les enfants : Adriana, Zoé et Nicolas, les filles ont des caractères bien trempées et Nicolas est un petit garçon très attachant, la mère s'est suicidée quelques années plus tôt, depuis Nicolas n'a plus dit un mot. Il y a également leur grand-mère Valentina, leur père Jan, mais aussi les meilleurs amis d'Isabelle : Amina et Alexandre. Un mélange de personnages hauts en couleurs, pas le temps de s'ennuyer.

On referme le livre avec le sourire, un grand sourire même ! Une lecture qui détend, légère, pétillantes et touchante. Le cocktail parfait pour un livre dans ce genre.


Demain serait un autre jour, et comme Amina l’affirmait souvent : toute décision prise après vingt et une heures, après un verre ou après l’amour, était susceptible d’être source de regrets infinis. Conseil qu’elle prenait soin de ne jamais appliquer elle-même, soit dit en passant (...) "


dimanche 4 mars 2018

"Peu importe le nombre d'années, on ne guérissait jamais de la blessure de son premier amour."

Be mine
N.C. Bastian
Edition Harlequin (poche)

Résumé :

Kim
Cinq ans… et j’ai toujours aussi mal. Se remet-on vraiment un jour de la perte de son premier amour ? Je n’en ai aucune idée. Ce que je sais, en revanche, c’est qu’Alex m’a détruite. En même temps, notre histoire était trop belle pour être vraie. Pourquoi le plus beau biker du Dakota se serait-il rangé pour une simple fille comme moi ?
Aujourd’hui, je suis de retour mais j’ai tourné la page. Les contes de fées, c’est terminé. Je n’y crois plus. Et je ne me ferai plus avoir. Je ne céderai pas à la force des sentiments que j’éprouve toujours pour Alex malgré moi. A aucun prix.
Alex
Cinq ans… et l’absence de Kim est toujours aussi insupportable. Inexplicable. Inattendue. Je n’ai rien compris. Rien. Pourquoi ma Kimi est-elle retournée en France précipitamment ? Sans un mot, sans un regard en arrière. Elle a tout plaqué, et moi aussi par la même occasion.

Mais, maintenant qu’elle est revenue dans le Dakota, c’est enfin l’heure des explications. Et rien ni personne ne pourra la tenir éloignée de moi plus longtemps. Elle est à moi. A moi.

Mon avis :

Étant une grande fan de la série Sons of arnarchy, quand j'avais vu que ce livre était dans la même ambiance je n'ai pas hésité.
Dans ce livre nous suivons au début Kim qui revien chez son grand-père ancien président du club de Biker de Sturgis aux États-Unis dans le Dakota après 5 ans d'absence.
5 ans où Kim a essayé de faire son deuil sur l'histoire qu'elle a eue avec Alex un membre du club.
La première partie est concentré sur Kim et Alex beaucoup de flash-back de leurs histoires viennent couper le présent, mais nous ne savons toujours pas pourquoi Kim est partie sans jamais revenir. Puis, dans la deuxième partie le temps est aux révélations et au règlement de compte.

J'ai beaucoup aimé ma lecture, mais j'en ressors aussi mitigé. Déjà Kim m'as agacé, je n'ai pas réussi à apprécier son personnage, certaines réactions de sa part m’ont fait lever les yeux au ciel et elle a même réussit à me faire souffler. J'aurais aussi aimé creuser ce monde de motards que j'aime tant, mais l'auteure ne s'y est pas attardé plus que ça même s'il y a les règles de bases j'en voulais sûrement plus, après Sons of anarchy c'est normal non ?
Pour finir les points négatifs les personnages ne sont pas spécialement trop approfondis et il manque un peu de description surtout Alex sa tête n'est décrite nulle part, à part ses yeux et cheveux nous ne savons rien de plus, dommage.

A part ces points j'ai quand même aimé ma lecture, je me suis prise dans cette histoire entre Kim et Alex, mais aussi les affaires du club. Alex est mon personnage préféré je suis amoureuse de cet homme, un gros coup de cœur pour ce personnage. J'ai beaucoup aimé quelques membres du club ainsi que Mendy la meilleure amie de Kim spontanée, téméraire, rigolote, tout ce que j'aime, l'amitié entre ces deux filles m'as beaucoup plu aussi.

C'était tout de même une bonne lecture qui n'est bien évidemment pas un coup de cœur même si ça aurait pu. Je lirais peut-être la suite pour continuer à suivre les quelques personnages que j'ai bien aimés.

mardi 27 février 2018

Tu sais, il y a un proverbe afghan qui dit : « Tu peux tuer toutes les hirondelles, tu n’empêcheras pas le printemps de revenir. »



La chambres des morts
Franck Thilliez




Imaginez…
Vous roulez en pleine nuit avec votre meilleur ami, tous feux éteints.
Devant vous, un champ d’éoliennes désert.
Soudain le choc, d’une violence inouïe. Un corps gît près de votre véhicule. A ses côtés, un sac de sport. Dedans, deux millions d’euros, à portée de la main.
Que feriez-vous ?
Vigo et Sylvain, eux, ont choisi.
L’amitié a parfois le goût du sang : désormais le pire de leur cauchemar a un nom… La Bête.


Mon avis :

Mon premier livre de Franck Thilliez est Puzzle, que j'avais vraiment beaucoup beaucoup aimé puis en me penchant un peu sur l'auteur j'ai appris que ces livres avaient une certaine chronologie, mais peuvent ce lire en one-shot aussi, on retrouve souvent les mêmes flics Lucie Hennebelle et Sharko. J'ai donc lu La chambre des morts pour la première apparition de Lucie.

Le livre débute avec Vigo et Sylvain à bord d'une voiture et renversent par accident un homme avec un sac rempli d'argent, 2 millions d'euros. Ils font disparaître le corps, décident de garder l'argent et retourne à leurs petites vies, mais le lendemain une fillette est retrouvée morte à quelques mètres de là.

J'ai bien aimé, même si je pense que ce n'est pas le meilleur de Franck Thilliez je tenais à suivre les personnages dans l'ordre.
J'ai été happé par l'enquête j'aime les ambiances que l'auteur nous transmet. L’histoire nous attrape dès les premières pages malgré certains points qui sont un peu tirés par les cheveux durant la lecture du livre, ça ne m'a pas trop dérangé pour ma part.
Lucie Hennebelle est un personnage que j'ai bien aimé, j'ai hâte de la retrouver dans un autre livre et en apprendre un peu plus sur elle, c'est un personnage qui a un côté assez mystérieux que j'aimerais encore plus creuser !!!
La lecture est agréable, les pages tournent avec facilités sans qu'on s'en rend compte. Une bonne lecture dans l'ensemble.

Vous avez lu ce livre ? Un autre livre de l'auteur ?


samedi 24 février 2018

" Le matin de la rentrée, j'étais tellement anxieux que ce n'étaient pas des papillons que j'avais dans le ventre, mais plutôt des pigeons qui battaient de l'ailes "

Wonder
R.J. Palacio
Edition Pocket Jeunesse

Résumé :

« Je m'appelle August.
Je ne me décrirai pas.
Quoi que vous imaginiez, c'est sans doute pire. »

Né avec une malformation faciale, Auggie n'est jamais allé à l'école.
A présent, pour la première fois, il va être envoyé dans un vrai collège...
Pourra-t-il convaincre les élèves qu'il est comme eux, malgré tout ?


Mon avis :

J'avais très envie de découvrir ce livre que j'ai vu passer un nombre incalculable de fois sur les réseaux et blog, l'histoire m'a tout de suite interpellé et quand j'ai su qu'il y avait un film je me suis dit qu'il était peut-être temps de lire le livre avant de voir le film qui a l'air très beau.
Nous suivons August un petit garçon de 10 ans qui possède une malformation faciale, il est temps pour lui de rentrée en sixième et ces parents décident de l'inscrire. August n'est jamais allé à l'école à cause de toutes les opérations qui l'aient dû subir. August est un petit garçon très touchant, très courageux et très marrant. C'est une bonne leçon de vie pour nous tous je pense, nous avons parfois des réactions, des mots qui peuvent faire mal. Ce livre amène les gens à réfléchir sur leur façon d'agir, leurs comportements, un appel à la tolérance très bien réussit dans ce livre et je pense que justement on devrait le mettre dans les mains des plus jeunes surtout que l'écriture est faite pour car, elle est très jeunesse et ce lit à partir de 10 ans. Les enfants sont souvent très méchants entre eux et je pense que ce livre pourrait faire passer un message à certains.
Nous avons dans le livre plusieurs points de vue, la sœur d'August Via, Jack, Summer, Miranda. Qui nous raconte comment ils voient August mais, aussi d'avoir une vision extérieure de celle d'August et nous comprenons que parfois c'est aussi difficile pour l'entourage du petit garçon.
Pas de coup de cœur pour ma part mais, Wonder laisse une trace quoi qu'il en soit. On ressort vraiment différent de ce livre. L'écriture comme je le disais plus haut est vraiment très jeunesse on le voit tout de suite et ça peut déranger ce qui fut un peu mon cas mais, grâce à l'histoire qui nous prend au cœur j'ai très vite oublié ce point et dévoré les 500 pages en un rien de temps. Malgré l'histoire que raconte l'auteur pas spécialement joyeuse, il nous offre de très bons moments en compagnie de nos personnages.
Je pense que tout le monde devrait le lire, car il fait passer vraiment un très beau message.